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Le JDC (la suite) et les vœux 2024.

LE JDC

 

Deuxième lecture (comme à l’assemblée nationale) du nouveau JDC.

 

Cette fois on va moins « rigoler » et recentrer un peu le débat.

 

Bon, parlons un peu du contenu de ce « magazine ».

 

Toujours les mêmes sujet abordés :

- la chapelle du Paty,

- le lac du Paty,

- Canto Rigau (dans le Paty),

- l’école (qui va jusqu’au Paty),

- l’espace jeune (qui s’étend jusqu’au Paty),

- la médiathèque (avec une exposition concernant le crash de l’avion postal dans le Paty),

- l’eau (qui vient du Paty),

- etc.

 

Et rien d’autre, hormis quelques bricoles ponctuelles (qui sont souvent liées au Paty).

 

Pour preuve, j’ai compilé les sommaires depuis 2020 (l’image est un peu petite mais vous pouvez vous reporter aux magazines pour vérifier) :

D’autres sujets ?

 

L’économie du village ?

L’urbanisme, le PLU, la barre des 3500 habitants franchie ?

Les informations relatives aux grands projets en cours (barrage, école, poste, caserne des pompiers, réseaux d’eaux, etc.) ?

L’agriculture, surtout en ce moment ?

Les entreprises (et pas que les commerces de proximité) ?

Les retombées touristiques (en termes économiques) ?

La CoVe (gouvernance, interactions, etc.) ?

Une vision d’avenir ?

 

Et, tenez, deux fois rien, juste une autre bricole qui disparait dès le n° 5 – janvier 2023 : le budget !

 

Bon, vous allez me dire : quand on vit au Macronistan sous le règne de l’article 49 alinéa 3, pourquoi s’emmerder avec le budget.

 

Puis, les documents budgétaires carombais sont des grimoires poussiéreux et volumineux, reliés en cuir pleine peau, remplis à la main à l’encre et à la plume d’oie sous un éclairage à la bougie, des documents qui n’intéressent personne en fait (si, moi, juste un petit peu).

 

A Caromb ils ne sont même pas dématérialisés (informatisés), c’est vous dire (la mairie vient même d’acheter des pigeons pour envoyer des messages au centre des impôts à Monteux) :

Comme pour les arrêtés, les documents budgétaires sont consultables uniquement sous haute surveillance rapprochée (au cas où tu en mangerais un par inadvertance ou gourmandise).

 

Allez, passons de nouveau le contenu de ce JDC n° 6 au tamis fin.

 

L’édito – Page 2 

« Nous avons l’ambition de co-construire une école qui permet la réussite, assure le bien-être des élèves et réduit les inégalités. Un programme ambitieux pour les enfants et les jeunes du village mis en œuvre par l’élaboration du Projet éducatif territorial qui rayonne dans nos structures communales. »

 

Tu crois que c’est le rôle de la mairie de co-construire l’école ?

 

Son rôle premier (de la mairie) c’est d’offrir des infrastructures au top et du matériel en excellent état, pas de s’occuper du contenu éducatif, domaine réservé aux enseignants.

 

D’ailleurs, avant de s’enflammer pour « un programme ambitieux », où en est-on du projet de rénovation de l’école élémentaire et de sa cantine ?

 

Rappel factuel :

Ce fait deux ans que la Commune a passé cette convention avec le service « Constructions publiques » de la CoVe et pas un seul mot au sujet de la réhabilitation de l’école élémentaire.

 

Maintenant, concernant le Projet éducatif territorial – PEDT, qui relève de l'initiative de la commune ou de l'EPCI compétent, il ne s’agit que d’un cadre partenarial matérialisé par une convention.

Le PEDT prévoit prioritairement, mais non exclusivement, des activités proposées pendant le temps périscolaire aux jeunes scolarisés dans les écoles primaires du territoire concerné.

Ce temps est lié aux horaires de début et de fin de l'école, ainsi qu'à l'horaire de la pause méridienne, arrêtés par l'inspecteur d'académie-directeur académique des services de l'éducation nationale.

 

Perso, je n’ai pas vu passer cette « convention » de partenariat de Projet éducatif territorial (hormis celle avec la CAF mais le terme PEDT ne me dit rien) et je rappelle qu’elle ne concerne que le temps périscolaire et ne s’immisce pas dans « l’éducation » des enfants (réservée aux parents et aux enseignants).

 

Faudrait voir de se calmer un peu et de recentrer l’action de la mairie.

 

Bon, c’est plus simple de s’enflammer et se faire mousser dans le JDC avec des termes ronflants, plutôt que de s’occuper réellement des grands problèmes posés par les bâtiments de l’école élémentaire.

 

J’aimerais bien savoir ce qu’a « pondu » l’AMO pour la réhabilitation de l’école et surtout du restaurant scolaire, depuis deux ans.

 

Un bon sujet d’article pour le prochain  JDC de janvier 2025 (attention, en janvier 2026, il ne devrait pas y avoir de JDC, cause élections en mars).

 

Avançons.

 

 

L’incontournable Chapelle du Paty – Page 3

Pour rappel : la chapelle Notre Dame du Paty (dédiée à la Vierge Marie) est un lieu de culte catholique rattaché à la paroisse de Caromb (diocèse d’Avignon).

 

Ce n’est pas une salle de spectacle.

 

Je ne pense pas que ce lieu de culte soit « cher au cœur des Carombais de toutes confessions ».

 

Ne cherchez pas à vous justifier les Amis, et ne détournez pas ce lieu pour des convenances personnelles.

 

Suivant.

 

 

 

Vie locale – Page 6

Une question me taraude l’esprit : la mairie de Caromb elle se trouve où, maintenant ?

 

 

Et puis il y a ce petit truc écrit dans le bas de la photo, à droite :

J’attends avec impatience non feinte l’arrivée des 6 fonctionnaires.

 

 

Environnement – Page 18

 

Où l’on reparle du Lac du Paty.

 

 

Et de son beau « bilan environnemental pour la saison 2023 » (joint à la délibération n° 16 du conseil municipal du 5 décembre 2023).

Pour résumer

- La Commune paye des agents de sécurité pour surveiller les lieux (qui ne nous rapportent pas un kopek – précision utile) ;

- Les poubelles sont vite remplies : mais surtout pas vidées assez souvent (problème récurrent de la Commune) ;

- Beaucoup d’incivilités : mais tout va bien !

 

La délibération a été adoptée à l’unanimité.

 

 

 

Les travaux – Page 20

Au départ, le conseil municipal a délibéré le 5 décembre 2023 pour la rénovation de l’éclairage public.

 

Dans la foulée, et sans changer le titre de la délibération, l’équipe dirigeante a ajouté, en « loucedé », l’enfouissement du réseau BT au chemin du Ploutas.

 

Votre serviteur ayant flairé un « loup » au sujet de cet enfouissement, avec le problème posé par l’alimentation du futur lotissement en construction dans le secteur, voilà maintenant que l’information donnée par le JDC évolue gentiment.

 

Il s’agit maintenant de « enfouissement et renforcement » du réseau, et il ne concerne plus le chemin du Ploutas mais s’étend également au chemin du Plagnol (pour aller se raccorder au poste de transformation).

 

Je rappelle que depuis septembre 2023 le « renforcement » est à la charge du lotisseur et que ce n’est pas à la Commune ni au SEV de le prendre en charge.

 

C’est vachement bien ces nouvelles délibérations à géométrie variable : tu fais voter une bricole et tu en ajoutes un peu au fur et à mesure.

 

 

 

Evènements – Page 20

Quelques précisions utiles :

 

Le 11 novembre 1918, Pierre-Georges LATECOERE créé la CEMA – Compagnie Espagne – Maroc – Algérie.

Ouverture des liaisons entre Toulouse et Casablanca.

 

La CEMA devient par la suite la Compagnie Générale d'Entreprises Aéronautiques - CGEA qui crée puis exploite les différentes lignes.

 

Le 1er juin 1925, ouverture de la ligne Casablanca – Dakar.

 

Eté 1927 Pierre-Georges LATECOERE vend sa société à Marcel BOUILLOUX-LAFONT qui l’appelle alors Compagnie Générale Aéropostale.

 

L’AEROPOSTALE est née (nom déposé).

 

Le 31 mars 1931 l’AEROPOSTALE dépose le bilan.

 

Le 8 avril 1933, création par le gouvernement de la Société Centrale d’Exploitation des Lignes Aériennes – SCELA.

 

Le 31 mai 1933 la SCELA rachète l’AEROPOSTALE.

 

Le 3 août 1933, création d’AIR France par la fusion de la CIDNA, de Farman, d’Air Union, d’Air Orient et de l’Aéropostale.

 

L’avion qui s’est écrasé à Caromb le 20 janvier 1934 appartenait à Air France et transportait le courrier.

 

 

C’est ballot mais faudra changer les pancartes (c’est déjà fait pour certaines).

 

 

Mémoire – Page 24.

Merci de transmettre avant tout les valeurs de la Nation.

 

La République est une forme de gouvernement régie par une constitution (qui comprend d’ailleurs l’article 49 – alinéa 3).

 

 

Et puis, perso, de cette « république » là, je n’en veux pas (ce n’est pas la première fois que je vous en cause).

La "Marianne" de la salle du conseil municipal.

 

Ce qui nous donne quelques « indications » concernant l’équipe majoritaire en place.

 

 

LES VŒUX 2024

 

Petite cérémonie (moins de punch et d’ambiance que l’an dernier)

Peu « d’huiles » (un sénateur, la suppléante du député arrivée en retard, quelques maires).

Quelques pompiers et gendarmes.

Beaucoup de bénévoles du CCFF (Caromb est jumelée)

Trois médaillés.

 

Du chauffage (tout le monde avait prévu la doudoune).

Photographie de Monsieur Nicolas PAGET, maire de Courthézon et premier vice-président du Pays d’Orange en Provence (il a été cité, lui).

 

Pour votre parfaite information, la Ville de Courthézon sera l’heureuse Commune accueillant une brigade FIXE de gendarmerie (dans quelques années).

 

Je suis comme vous, sans doute, je n’ai pas fait le lien immédiat.

 

Jacky, Max, Jean-Baptiste, Sandrine, et bien d'autres devaient avoir piscine.

 

 

Vivement l’an prochain.