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Messages en retard.

Pas moins de quatre messages à traiter.

Merci d’excuser ces réponses tardives.

 

 

Par ordre d’arrivée.

Cher TACEHTAC, merci pour ces précisions.

 

Porque no ?

 

Mais parce que nous vivons au Macronistan, cher Monsieur.

 

Et au Macronistan, on ne se justifie pas (enfin, c’est ce qu’on pense).

 

A bientôt, pour la suite des aventures municipales.

 

Bien cordialement.

 

 

Cher Yves L, merci pour ce message de soutien.

 

Concernant le parking de la Payanne, sachez qu’il ne s’agit pas d’un problème de « capacité », mais plutôt de mesures « punitives » pour nous faire payer notre refus d’un arrangement entre « amis ».

 

Le dossier du mur de soutènement est géré par une AMO (que je connais) qui n’attend que le bon vouloir du Château (aux dernières nouvelles, mise en ligne du dossier de consultation mardi 6/02).

 

Nous avons refusé l’achat de notre maison par l’EPF (en tout illégalité) et nous voulons que les responsables des malfaçons et des désordres que nous subissons soient appelés en garantie, pour éviter à la Commune de payer une troisième fois.

 

C’est une situation qui est totalement incompréhensible : il s’agit simplement d’appliquer les termes des contrats passés (rappel : il s’agit de marchés publics).

 

J’ai pourtant aidé l’équipe majoritaire à être élue.

Mais je critique.

Et au Maconistan, on ne supporte pas la critique.

 

Tout ceci risque de se terminer au tribunal (pour vos TTTCE), et pour faute (appel nominatif).

 

Maintenant, je comprends et partage votre inquiétude concernant le barrage.

 

Mais, gardez à l’esprit qu’être conseiller municipal et/ou maire, ne vous met pas à l’abri de la justice.

 

Il ne faut pas jouer aux intouchables.

Certains ont essayé, ils ont eu des problèmes.

 

Bien cordialement.

 

 

Chère / Cher LA FLECHE, merci pour ce premier contact.

 

Je ne sais pas si le poulet servi à la cantine vient d’Ukraine (il vient peut être du Brésil – congelé en 2022).

Mais ce que je sais, c’est qu’à Caromb on fait beaucoup de communication.

 

Pour preuve, dans le dernier JDC, concernant la cantine scolaire :

Rappel : obtenir un niveau d’hygiène et de sécurité alimentaire pour une cantine scolaire ne relève pas de l’exploit mais d’une obligation.

Et c’est très bien.

 

Maintenant, ce que mangent les enfants, personne n’en parle (ou très peu).

 

Bon, un chef vient cuisiner un repas, on ramasse des olives une journée, et c’est tout (ça suffit, non ?).

 

Mais de quoi sont composés les repas, au quotidien (je ne parle pas des menus, mais des ingrédients et de leur provenance) ?

 

Allez, souvenez-vous : ça s’est passé le 15 mars 2023 et, depuis, personne ne nous en a reparlé (je suis presque sûr que vous avez déjà oublié).

Télécharger
La délibération en intégralité (pour mémoire).
D12-CM150323.pdf
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J’ai communiqué à ce sujet le vendredi 24 mars 2023 - Sainte Catherine de Suède.

Je vous remets ici une partie du texte original et des images l’accompagnant (un peu dans le désordre par rapport à la publication originelle).

 

AGAP' PRO, c'est le bonheur total (si, si, c'est écrit dans la délibération).

 

Petite "pirouette" justificative (pour faire passer) :

En page 2 de la délibération ci-avant.

 

Les fournisseurs font partie de groupes nationaux mais leurs entrepôts sont situés dans chaque région : c'est vraiment là une garantie absolue d'avoir des produits locaux.

 

Bon, on va devoir se taper les fournisseurs de la centrale d'achat (qui, au passage, va comprimer les prix des pauvres petits exploitants), mais on pourra toujours acheter local pour se donner bonne conscience.

Rapide copie du site Internet de la centrale d'achat (version 2023, le site a été modifié)

 

"Nous négocions pour vous les meilleurs produits aux meilleurs tarif" : un des slogans de base de la grande distribution.

 

Pourquoi une telle décision ?

 

Quel est le montant de la dépense annuelle du service de restauration scolaire ?

 

Quelle économie est susceptible d'être réalisée en adoptant ce mode d'achat ?

 

Quelle marge va être dégagée pour déroger à ce contrat et acheter "local" ?

 

Aucune donnée n'est fournie (comme d'hab !).

 

En revanche, le contrat précisait bien les choses :

En page 1 du formulaire d'adhésion joint à la délibération.

 

 

L’an dernier, je vous invitais à aller consulter les producteurs "partenaires" de cette centrale d'achat sur son site Internet.

Afin de vous éviter de chercher, je vous en donne la liste (uniquement pour le Vaucluse) :

Télécharger
La liste complète des fournisseurs.
Listefournisseurs84.pdf
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Pour info : RELAIS D’OR MIKO fait partie du groupe POMONA.

 

Bon, je ne veux pas dire que les produits distribués ne sont pas bons, mais simplement qu’on s’éloigne un peu de l’objectif principal.

 

Mais si, souvenez-vous de l’objectif principal, c'était pourtant une franche volonté annoncée en 2020 (un concept tout nouveau, tout beau) :

"Acte de candidature pour bénéficier de leur accompagnement à la mise en place d'une restauration collective durable en circuit court de proximité."

 

Volonté confirmée en 2021 (un peu moins nouveau, mais toujours tout beau) :

 "L'objectif du projet consiste à mettre à disposition des enfants de Caromb (élèves des écoles élémentaire et maternelle) une alimentation de qualité, au travers de la cantine scolaire."

 

"Ce projet peut faire l'objet de financement dans le cadre de l'appel à projet départemental "Alimentation Locale et Solidaire" du Programme "France relance"."

 

On allait produire local et consommer local.

 

Pour info : un territoire est alors dit "résilient" lorsqu'il est capable d'anticiper, réagir, s'adapter à ces perturbations, qu'elles soient lentes ou brutales.

 

Le message était toujours clairement porté en février 2023 (juste avant le 15 mars à 18h 30) :

Bon, l’image ci-dessus n’est plus d’actualité depuis octobre 2023 (le commerce a fermé).

 

Voilà, voilà…

 

Enfin, on bon poulet d’Ukraine, arrosé d’huile d’olives (ramassées par vos TTTCE à Canto Rigau), ça ne peut (doit) pas faire de mal à vos chères têtes blondes.

 

C’est vous qui voyez (surtout les parents de ces chères têtes blondes).

 

A bientôt, pour la suite des aventures culinaires.

 

 

Cher PIB, merci pour cette nouvelle intervention.

 

Sachez, cher Monsieur, qu’à Caromb, on ne parle jamais d’argent (c’est franchement mesquin) !

 

On ne parle jamais budget mais « financement », ce n’est pas pareil (la rubrique « budget » a même été supprimée dans le JDC, pour ne vexer personne).

 

On ne vous dit jamais combien ça va coûter, mais qu’on recherche des partenaires pour le « financement ».

 

Voyez-vous, le « financement », c’est de l’argent gratuit (de la « subvention », voire de l’emprunt, mais c’est gratuit).

 

Pour exemple : nous remplaçons 600 luminaires d’éclairage public mais c’est le SEV qui paye gratuitement la facture (que nous remboursons gratuitement sur les 15 années à venir).

 

N’oubliez pas que nous vivons au Macronistan.

Piqure de rappel.

 

Et au Macronistan, la « subvention », c’est surtout et avant tout de la dette.

 

Mais de la dette qui ne se voit pas (immédiatement), même au niveau local.

 

Petite récap financière (encore des choses qui fâchent !)  :

 

Source consultable librement sur Internet : le site « les comptes des communes ».

 

Encours de la dette au 31/12 de chaque année :

- 2020 : 2371 k€,

- 2021 : 2101 k€ - en baisse,

- 2022 : 2325 k€ - en hausse.

 

La Commune rembourse environ 200 k€ (200 000 €) chaque année.

En 2022 (au doigt mouillé, vu que le budget reste dans le domaine du « secret défense »), vos TTTCE ont remboursé 200 k€ et « ajouté » 400 k€ (et même l’opposition ne l’a pas vu).

 

Capacité d’autofinancement brute :

- 2020 : 310 k€,

- 2021 : 263 k€ - en baisse,

- 2022 : 169 k€ - en forte baisse.

 

L’autofinancement résulte du solde positif entre recettes réelles de fonctionnement (RRF) et dépenses réelles de fonctionnement (DRF).

Il permet d’assurer le remboursement de l’annuité de la dette en capital (obligation réglementaire) et, pour le surplus, de financer les dépenses d’équipement propres (auxquelles s’ajoutent les subventions d’équipement versées).

Budgétairement, l’autofinancement se traduit par des opérations d’ordre de section à section (fonctionnement vers investissement).

Il permet d’analyser la santé financière de la collectivité.

 

A Caromb, la dette augmente en 2022 et l’autofinancement diminue dangereusement (il ne permet plus de rembourser la dette en capital à hauteur de 200 k€/an).

Les dépenses de fonctionnement (surtout le poste personnel) augmentent de manière inconsidérée.

 

Et vos TTTCE vont ajouter 45 000 € au poste personnel après avoir voté la prime « d’assiduité » le 30 janvier dernier (je vous en parle dès que la délibération est affichée sur le site officiel).

 

Mais, rassurons-nous : au Macronistan tout va pur le mieux dans le meilleur des mondes (orwellien).

Une personne dédiée « Villages d’avenir » au sein de l’administration va nous aider à trouver des financements (ça a été annoncé lors du dernier conseil municipal).

 

Allez, nous terminons avec une jolie image du projet de la liaison Poste – Mairie.

 

J’ai enfin compris (lors de la soirée des vœux) pourquoi le projet va nous coûter (au bas mot) 450 000 € (il y aura forcément du "rab").

Comme vous le dites si bien : pauvre Caromb.

Je filoche (aïe, aïe).