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Etat de l’église et (ex) fête de la figue.

Bonjour PIB,

 

Vous soulevez (comme d’hab) des points très intéressants.

 

Quelques rappels utiles (j’ai fait un petit détour par les archives) :

 

Les travaux de mise hors d’eau de la toiture de l’église ont été terminés en 2010 (AMO par le SMAEMV), soit depuis 14 ans, ceux d’assainissement du chœur en 2012.

 

Il serait souhaitable et nécessaire, comme vous le rappelez, de vérifier l’étanchéité des ouvrages.

 

Mais l’église paroissiale n’est pas située dans le Paty, chers Amis, donc au Château on s’en tape le coquillard.

 

Pour preuve : les poubelles qui jouxtent ce monument classé (je ne remets pas de photo, vous connaissez).

 

Tout part véritablement « en sucette » (pour rester poli).

 

Une bande d’incapables.

 

Bcdlt.

 

PS :

- barrage : il est en train de se dissoudre dans les autres projets (qui ne verront pas le jour, également),

- skate-park, basket et autres : encore du yakafocontupeuvazy !


Bonjour EC,

 

Un véritable scandale !!

 

Voilà comment « l’affaire » a été présentée aux commerçantes et commerçants : par courrier.

« J’ai pris la décision » : il eût été plus démocratique d’écrire « nous avons pris la décision » (les adjoints et les membres de la confrérie ne comptent que pour du « beurre »).

Le motif invoqué : « la bonne tenue du scrutin est incompatible avec l’accueil d’un large public à cet évènement ».

 

Mais quel argumentaire bidon !!

 

Pour rappel : la tenue du scrutin ce jour là, résulte de la décision inconsidérée prise dimanche dernier par la personne située au centre de la photo ci-dessous.

Il ne s’agit absolument pas d’un cas de force majeure.

 

La force majeure est un événement qui remplit l'ensemble des caractéristiques suivantes :

- Ne peut pas être prévu (imprévisible) ;

- Ne peut pas être surmonté (irrésistible) ;

- Fait extérieur échappant au contrôle de la personne concernée.

 

Une catastrophe naturelle, un événement climatique exceptionnel sont des cas de force majeure lorsque ces situations imprévisibles échappent au contrôle des personnes.

Elles sont par nature inévitables.

 

Dans le cas présent, la situation (élections suite à dissolution) relève d’un vicieux calcul politicien pour conserver le pouvoir, aux dépends de la France.

 

La tenue du second tour le 7 juillet n’implique absolument pas l’incompatibilité du déroulement ce même jour d’une manifestation festive dans le village, même importante.

 

C’est exactement ce qui s’est passé dimanche dernier : élections européennes et fête du printemps.

 

Or, s’il y a difficultés, ces difficultés peuvent être surmontées.

 

Mais bon, comme en « droit » le cas de force majeure libère le débiteur, autant l’invoquer pour faire passer la douloureuse.

 

En faits, ils sont totalement incapables de gérer les deux évènements simultanément.

 

Ou plutôt, ils n’ont pas envie de s’emmerder avec la fête de la figue.

 

Le « Chef » a dit élection : ce sera élection !

Caromb et ses commerces peuvent bien crever : on s’en tape l’ognon.

 

 

Quelques "solutions" alternatives.

 

Petit rappel des temps forts de la manifestation (programme officiel) :

- 9h : Ouverture de la 18ème fête de la figue ;

- 11h : Défilé des officiels et des confréries à travers les rues du village ;

- 11h30 : Chapitre de la confrérie et intronisations ;

- 18h : clôture de la fête.

 

Présence (obligatoire) des « officiels » à la manifestation, sur la journée : de 11h à 12h 30.

 

L’accueil des confréries s’effectuant à la salle des fêtes (parking réservé et utilisation de la salle pour l’accueil), celui-ci étant réalisé par la confrérie du Plant de Vigne, pouvait se faire à l’école (en vacance) :

- moitié du parking de l’école réservée (barrières avec affichage),

- cantine pour le petit déjeuner d’accueil, 

- préau ou salle(s) de classe pour se changer,

- regroupement dans la cour et départ vers le Cours (distance équivalente au départ de la salle des fêtes),

- cantine pour le repas (en plein air sous les platanes ou sous les préaux selon le temps),

- etc.

 

La moitié du parking utilisée par les confréries sera restituée au stationnement du public à 13h.

 

Comme il y a 23 élus-es (les « officiels » du conseil municipal) pour tenir les bureaux de vote, le scrutin peut se dérouler sans peine et sans problème de 11h à 12h 30.

 

Le parking (sur terre) de la salle des fêtes sera réservé aux personnes venant voter en voiture (PMR) : une barrière, une personne qui contrôle l’accès qui se fait sur présentation de sa carte d’électeur.

 

Une bonne information demandant aux Carombaises et Carombais de venir voter à pied, compte tenu des problèmes de stationnement dus à la fête : on avait largement le temps de faire passer l’information.

 

La fête se termine à 18 h, ce qui correspond au début du dépouillement.

 

En voilà des « solutions alternatives ».

 

Un véritable scandale, une honte.

 

Et puis, attention : danger.

Plusieurs spécialistes du droit constitutionnel sont montés au créneau pour faire annuler le décret qui encadre l’organisation des élections législatives anticipées.

Selon l’un d’entre eux, l’offensive juridique pourrait mener à l’annulation ou au report du scrutin.

 

L’article L. 157 du code électoral concernant les élections législatives dispose que « les déclarations de candidatures doivent être déposées à la préfecture au plus tard à 18 heures le quatrième vendredi précédant le jour du scrutin ». Or, selon le décret paru le 10 juin, la date limite de dépôt des candidatures est le dimanche 16 juin, soit quinze jours avant le premier tour.

 

Il y a également un recours contre le « gel » des listes électorales.

 

Vous imaginez la scène si le scrutin venait à être … annulé, ou reporté.

 

Je n’ose y penser.

 

Bcdlt.